vendredi 10 juin 2016

Samedi 29 mars 2008 : Chassy – St-Georges-sur-Baulche.

Ce matin, au départ de Chassy, la journée s’annonce ensoleillée. Le sentier s’éloigne dans les champs derrière une bâtisse forte, le Château. Il longe une lisière pendant trois kilomètres jusqu’à St-Maurice-Thizouaille. Les chemins sont encore boueux, et par endroit les ornières inondées obligent à des détours. Après le village, le GR s’engage au travers de vastes étendues agricoles qui commencent à verdoyer, au large des hameaux de Mormont et Chaillot. Il débouche sur une route sans repère qui serpente au milieu des champs. Viviane m’attend dans un virage.
Nous mangeons non loin de là, au débouché d’un chemin agricole. Un jeune flic qui passe dans sa voiture personnelle s’arrête et note ostensiblement notre numéro d’immatriculation. Un peu de zèle, ou le besoin de se donner de l’importance ?

Je poursuis mon chemin dans l’après-midi, franchis la D89 et atteins Charbuy. Le tracé s’insinue aux abords des lieux-dits et lotissements, emprunte une promenade au long des jardins et des étangs et s’éloigne à nouveau dans la campagne entre labours et étangs de pêche. Pénétrant en forêt, il rejoint une ancienne voie ferrée. C’est là que le GR 13 rencontre le GR 213 (liaison GR 2 – GR 13) qui se termine là, à la jonction des deux sentiers. A l’entrée d’une propriété privée, le passage est interdit. J’ai appris hier soir par hasard, lors de l’AG du comité départemental de la Randonnée pédestre de l’Yonne que le passage était en cours de révision. Le GR passait sans autorisation sur cette propriété privée. Suite à l’interdiction du propriétaire de l’emprunter, un nouveau chemin est en cours de création. Mais la déviation n’est pas encore balisée. Je continue mon chemin sans encombre ; je rencontre d’autres promeneurs, d’ailleurs, sur le sentier toujours boueux. L’itinéraire sort de la forêt, longe un manoir ; puis il atteint une zone de loisirs à l’entrée de St-Georges-sur-Baulche.
Viviane et Oscar m’attendent là, en bordure du ru de Baulche, à côté d’un terrain de pétanque occupé par des joueurs.

Nous allons rester là pour la nuit. Je jouerais bien aux boules moi aussi, mais Viviane n’a pas l’air décidée. Nous mangeons dans le fourgon. La nuit tombe. 
Je ferai par la suite une balade avec Oscar jusqu’à l’orée de la forêt. 

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