Au
sud du Bassin parisien, l’austère plateau crayeux du Gâtinais oriental s’étend
jusqu’aux coteaux du Sénonais. Ces plateaux, entrecoupés par la rivière, dominent
la vallée de l’Yonne.
Le
GR 213 débute à Pont-sur-Yonne (département
de l’Yonne) à sa jonction avec le GR 2 (sentier de la Seine ).
A 11h30,
je commence à marcher à partir de la gare où m’a déposé Viviane. Je m’éloigne au
sud vers le haut du bourg. Je débouche à
125 mètres
d’altitude dans un paysage ouvert sur les vallonnements qui dominent la rivière. Grand
soleil et vent glacial.
Le
GR rencontre l’aqueduc de la Vanne.
En 1874, la ville de Paris a construit
un long aqueduc destiné à capter les sources de la vallée de la Vanne pour alimenter la
capitale, et cela depuis l'amont de la rivière dans l'Aube, jusqu'à la ville de
Sens. Le débit du cours d'eau en fut fort modifié. L'aqueduc de la Vanne court jusque Paris,
traversant notamment l'Yonne et la forêt de Fontainebleau.
Je
chemine sur la colline à travers les champs et les prés suivant l’emprise de
l’aqueduc, parfois souterrain, parfois à l'air libre avec d'importants ouvrages
d'art. Le sentier s’abaisse ensuite vers la rive gauche de l’Yonne, abandonnant
l’aqueduc qui enjambe la rivière. A Villeperrot , le sentier blanc et rouge
franchit la D 58
ainsi que la voie ferrée pour longer la rive en une agréable promenade tout au
long de jardins et de propriétés. A hauteur de Villenavote, il quitte la berge,
refranchit la voie de chemin de fer et la route, grimpe par un escalier pour
atteindre le centre du village.
Je
retrouve à 13h Viviane qui m’attend dans le Boxer, en contrebas, près du
cimetière. Nous mangeons dans le fourgon, au soleil et protégés du vent froid.
Je
reprends mon parcours sur les hauteurs à travers champs puis pénètre en forêt.
A l’abri du vent d’est, la température est plus agréable. Je débouche sur une
lisière avec un panorama sur la ville de Sens. Je descends vers l’autoroute A19
que je franchis par un tunnel, et je gagne Courtois-sur-Yonne. Après le
village, le sentier fait un détour vers
le haut d’une colline avant de descendre sur Saint-Martin-du-Tertre
dont on aperçoit l’église perchée. Je traverse le bourg pour grimper par un
chemin herbeux sur la colline, vers l’église du XIIIe siècle
reconstruite au XVIIIe, entourée de son cimetière.
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